October • 2022
Walid is great at communicating, understands the vision and storylines behind the given project, and goes above and beyond to achieve it.
Taipei, Taiwan
1 review$200 - $10000 / Day
Born in 1988 in Algeria, Walid BERRAZEG is a documentary photographer and freelance photojournalist. After a bachelor’s degree in management at the University of Tlemcen (Algeria), he moved to Paris to pursue a Master in Digital Marketing and Cybersecurity at the University of Créteil which he obtained in 2014. While working in the IT sector, Walid launched into street photography, which led to covering the Parisian protests of recent years. Today, he focuses his work on the East Asia region with the main subject of social and political movements in Hong Kong and Taiwan. There are also two long-term projects underway: a first around the “Revolution of the Smile” in Algeria, as well as a second in the form of a documentary entitled “Suburbia”, dealing with the sensitive suburbs of the United States where it highlights the “re-appropriation” of the street by the locals.
October • 2022
Walid is great at communicating, understands the vision and storylines behind the given project, and goes above and beyond to achieve it.
Il y a un endroit dans le monde où cette crise est suivie avec beaucoup d'attention : c'est Taiwan. Les Américains craignent que l'invasion russe en Ukraine ne donne des idées à Pékin qui considère ce territoire comme faisant partie de la Chine.
Territoire insulaire, situé au large de la Chine, Taïwan (23 millions d'habitants) a un statut unique au monde. Ni un vrai pays indépendant, ni une province chinoise, l'île vit de façon totalement autonome. Elle a son propre gouvernement, son armée, son économie, sa diplomatie, sa monnaie.
Exiled journalists in Taiwan have warned against targeting journalists and politicians inside the country, (Flow HK) journalist ‘Tsang Chi-ho’ explained that foreign governments will take arbitrary measures against journalists through new legislation against fake news to tackle misinformation, hate speech, and false news, as governments claimed. ‘Flow HK’ editorial board member Xiang Min-yin said that: “targeting journalists or people who take political initiatives against foreign governments, those governments will decide that they are spreading false news immediately, and will take action against them according to these new laws.
Show Reel - Walid Berrazeg
Face à la menace d’invasion de la Chine, Taiwan se prépare à résister en organisant des exercices de guerre. Pékin multiplie les provocations, notamment avec des survols ou même des simulations de débarquements. Le pays vit constamment sous la menace.
C’est l’une des démocraties les plus avancées de la planète, mais l’une des plus menacées aussi. Avec ses 23 millions d’habitants, Taïwan est une île où il fait bon vivre. Une femme a été élue à la présidence pour la deuxième fois en 2020, la liberté de la presse et des réseaux sociaux est respectée, le mariage homosexuel admis, le droit de manifester acquis et son économie est au firmament. Taïwan a donc tout pour plaire. Pourtant, jamais la guerre n’y a été aussi proche. En cause : la Chine située juste en face, à quelques kilomètres des côtes. Pékin n’a jamais reconnu Taïwan et la considère, depuis 1949, comme une province chinoise. Aujourd’hui, plus que jamais, le régime autoritaire veut remettre la main sur la petite île et la faire revenir dans son giron, quitte à employer la force. Bien décidée à ne pas se laisser absorber par le frère-ennemi de toujours, Taïwan résiste comme elle peut. Augmentation du budget militaire, grandes manœuvres, démonstration de force des unités d’élite, la petite île déploie tous les moyens pour dissuader l’Empire du Milieu d’une quelconque attaque. Mais, à l’opposé de cette attitude belliqueuse, elle dispose surtout d’une botte secrète pour tenir à distance la Chine : faire le dos-rond. Ainsi Taïwan accepte de ne pas prononcer le mot fatidique qui mettrait le feu aux poudres : indépendance. Un choix politique qui permet au business de battre son plein mais qui coûte cher. Aujourd’hui, aucune grande puissance mondiale ne reconnaît ce « pays » et Taïwan a beau être une des économies les plus florissantes de la planète, c’est comme si elle n’existait pas. Cette situation paradoxale, une partie de la population taïwanaise ne la supporte plus. Alors, malgré un rapport de force disproportionné entre la Chine et Taïwan, les jeunes notamment disent être prêts à entrer en guerre contre leur puissant voisin. Manifestations pro-indépendance, luttes contre l’ingérence chinoise, certains vont tellement loin qu’ils le paient même de quelques balles dans le corps. Même si aujourd’hui, la majorité des Taïwanais ne souhaitent pas l’indépendance et préfèrent ne pas froisser la Chine, le fossé se creuse néanmoins entre Taipei et Pékin. Au sein de la capitale taïwanaise, une démocratie ultra transparente se met en place grâce à des outils participatifs révolutionnaires et surtout grâce à la ministre du Numérique, la seule ministre transgenre au monde. De quoi bien énerver le président chinois, Xi Jinping, qui vient de mettre au pas Hong-Kong et aimerait en faire autant avec Taïwan. Entre un businessman qui prône une allégeance courtoise vis-à-vis de Pékin et un ancien membre d’un Gang devenu pro-indépendantiste, entre une ministre transgenre et un député rocker : enquête sur Taïwan, le seul endroit au monde qui résiste encore à la Chine.
Video
Audio
Miscellaneous
Production Support
Post Production
Miscellaneous